Un livreur travaillant pour l\'application de livraison de repas Uber Eats à Toulon (Var), le 21 juillet 2019. 

Un repas livré en un clic, des amis à portée d’écran, des robots au service de l’Homme : des sociétés comme Google, Facebook et Uber ont révolutionné le quotidien de chacun. Mais ce monde merveilleux de la «tech5» cache une réalité beaucoup moins reluisante. Pour faire tourner leurs applications, ces géants de l’économie numérique emploient une armée de petites mains invisibles. Des travailleurs jetables, sous-payés, sans contrat de travail et sans protection sociale. Sandrine Rigaud est partie à la renconotre de ces forçats du clic, qui partout dans le monde, pour quelques cents la tâche, nourrissent les systèmes d’intelligence artificielle. Comment les rois de la «foodtech» poussent-ils leurs livreurs à bosser toujours plus vite, quitte à se mettre en danger ? Gros plan également sur les modérateurs de contenu.

Sommaire

  • Des bonus, même les soirs de tempête

  • Frank, mort à 19 ans pendant une livraison

  • La précarité derrière l’intelligence artificielle

  • Modérer Facebook, un travail qui reste secret

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