Le morpion est un jeu de réflexion à deux joueurs au tour par tour dont le but est de créer le premier un alignement. Le jeu se joue généralement avec papier et crayon.
Règle du jeu
Sur une grille de 3x 3, deux joueurs s’affrontent. Ils doivent remplir chacun à leur tour une case de la grille avec le symbole qui leur est attribué : O ou X. Le gagnant est celui qui arrive à aligner trois symboles identiques, horizontalement, verticalement ou en diagonale. Il est coutume de laisser le joueur jouant X effectuer le premier coup de la partie.
Objectif du projet
Réaliser en langage Python 3, une version numérique du jeu de réflexion « Morpion » pour ordinateur en mode textuelle.
Déroulement du projet
Pendant plusieurs séances, les élèves de Terminal NSI ont d’abord révisé la notion de liste et de tableau en langage Python comme représentation des données.
Ensuite élève va mettre en pratique ces connaissances en python pour réaliser le jeu Morpion.
Marissa Mayer est née le à Wausau dans le Wisconsin3. Après avoir commencé des études de médecine, elle se tourne ensuite vers l’informatique4. Elle est titulaire d’une licence en systèmes symboliques, d’une maîtrise en informatique de l’Université Stanford où elle suit des études en ingénierie et en intelligence artificielle5.
Carrière
Lorsqu’elle sort de l’université, elle est sollicitée par quatorze entreprises, mais choisit finalement une petite start-up de deux étudiants de l’université qui lui ont envoyé un courriel intitulé « travailler chez Google ? »6. Elle rejoint cette toute jeune entreprise en 1999, en tant que première femme ingénieure dans la société, et vingtième salarié6. Elle dirige la stratégie de gestion des produits de recherche : recherche Internet et d’images, Groupes, Actualités, Google Product Search, Google Labs, Gmail, Orkut, les logiciels Google Desktop, la barre d’outils Google, etc. On lui doit notamment le minimalisme de la page d’accueil du portail4.
Marissa Mayer a aussi travaillé à la conception et au développement de l’interface de recherche de Google, la création de Google Actualités ou encore Gmail et Orkut ainsi que plus d’une centaine de fonctionnalités et produits sur Google.com. Marissa Mayer a déposé plusieurs brevets dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la conception d’interfaces. Elle détient un doctorat honorifique en ingénierie de l’Institut de technologie de l’Illinois5.
En 2011, son ancien petit ami, le cofondateur Larry Page, reprend les rênes de l’entreprise et l’écarte du comité opérationnel5,6. Elle se retrouve responsable du local et des cartes, mais cette expérience à la tête d’une grande équipe lui est utile en tant que manager4.
Le , Marissa Mayer est nommée PDG de Yahoo!7,8. Deux ans plus tard, le cours de l’action du groupe a plus que doublé4, et elle apparaît effectivement alors comme la femme providentielle. Mais en , l’annonce de son départ est confirmée par le groupe Internet. Son biographe Nicholas Carlson avait même estimé qu’« il n’y avait peut-être personne pour le faire »9.
Marissa Mayer est classée 14e sur la liste 2012 des personnes les plus influentes dressée par le magazine Fortune5 (dont elle fera la couverture en octobre de la même année6), 21e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes en 201210, 32e en 201311.
Joy Buolamwini, fondatrice de l’Algorithmic Justice League
Joy Buolamwini est une militante numérique au parcours exemplaire. A l’âge de 9 ans, cette américano-ghanéenne apprend par elle-même à coder, inspirée par le robot Kimset du MIT. Deux décennies plus tard, la voici désormais membre du prestigieux laboratoire pour lequel elle réalise une thèse très remarquée sur les biais algorithmiques.
Pour ce faire, la jeune femme soumet 1000 visages à un système d’identification faciale, pour mesurer leur capacité à déterminer si ces derniers étaient de sexe féminin ou masculin. La conclusion est sans appel : les sujets féminins à peau foncée sont très mal identifiés. Des biais pouvant mener à une possible discrimination des minorités. S’en suit une tribune dans le New-York Times en 2018 qui fait date, poussant les mastodontes du secteur comme IBM et Microsoft à revoir leurs pratiques.
Fondatrice de l’Algorithmic Justice League, la militante propose aussi des solutions pour endiguer ces biais. Son TED Talk sur le sujet a depuis été visionné plus d’un million de fois. Joy Buolamwini a également remporté le Grand Prix d’un concours national inspiré du film « Hidden Figures » parmi plus de 7000 candidatures.
Margaret Heafield Hamilton, née Margaret Heafield le 1, est une informaticienne, ingénieure système et cheffe d’entreprise américaine. Elle était directrice du département génie logiciel (« software engineering », terme de son invention2) au sein du MIT Instrumentation Laboratory qui conçut le système embarqué du programme spatial Apollo3. En 1986, elle fonde la société Hamilton Technologies, Inc. à partir de ses travaux entrepris au MIT.
Margaret Hamilton au clair de lune : hommage à une icône d’Apollo 11
Désert de Mojave. Le clair de lune frappe plus de 107 000 miroirs solaires pour créer un portrait de la programmeuse informatique d’Apollo 11, Margaret Hamilton. Plus grand que Central Park à New York, le portrait est un hommage à la contribution d’Hamilton au programme Apollo et au domaine du génie logiciel.
« Intéressez-vous au numérique avant qu’il ne s’intéresse à vous »
Aurélie Jean
Carrière
Depuis 2018, elle vit entre les États-Unis et la France, où elle partage son temps entre le conseil, la recherche, l’enseignement et les contributions éditoriales. Elle tient une chronique hebdomadaire sur les sciences et les technologies dans le magazine Le Point6. Après son parcours universitaire, elle travaille notamment presque deux ans chez Bloomberg comme développeuse informatique sur des questions de modélisation7, avant d’être nommée en septembre 2018 consultante senior par le Boston Consulting Group8.
Elle est la marraine de la première promotion de l’École IA Microsoft à Issy-les-Moulineaux9.
En 2019, elle publie De l’autre côté de la machine – Voyage d’une scientifique au pays des algorithmes10 pour résoudre, selon un article paru sur le site de l’AFIS, les « nombreuses incompréhensions » en la matière. L’ouvrage traite non seulement de l’histoire des algorithmes, mais aussi des biais dont ceux-ci sont entachés. Aurélie Jean décrit par exemple le cas de l’algorithme de recrutement d’Amazon, entraîné « sur la base de données des embauches des dix années précédentes où la majorité des postes avaient été pourvus par des hommes ; l’algorithme en a donc conclu, à tort, que les hommes étaient de meilleurs candidats »5.