Joy Buolamwini, fondatrice de l’Algorithmic Justice League
Joy Buolamwini est une militante numérique au parcours exemplaire. A l’âge de 9 ans, cette américano-ghanéenne apprend par elle-même à coder, inspirée par le robot Kimset du MIT. Deux décennies plus tard, la voici désormais membre du prestigieux laboratoire pour lequel elle réalise une thèse très remarquée sur les biais algorithmiques.
Pour ce faire, la jeune femme soumet 1000 visages à un système d’identification faciale, pour mesurer leur capacité à déterminer si ces derniers étaient de sexe féminin ou masculin. La conclusion est sans appel : les sujets féminins à peau foncée sont très mal identifiés. Des biais pouvant mener à une possible discrimination des minorités. S’en suit une tribune dans le New-York Times en 2018 qui fait date, poussant les mastodontes du secteur comme IBM et Microsoft à revoir leurs pratiques.
Fondatrice de l’Algorithmic Justice League, la militante propose aussi des solutions pour endiguer ces biais. Son TED Talk sur le sujet a depuis été visionné plus d’un million de fois. Joy Buolamwini a également remporté le Grand Prix d’un concours national inspiré du film « Hidden Figures » parmi plus de 7000 candidatures.
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